On le sait, dans le cinéma, il y a des familles. Camille Combes n’était même pas encore sorti de l’EICAR que la sienne se construisait déjà. Son calme, son humanité et son cinéma sont fédérateurs d’une fidélité mutuelle solidement nouée. Ainsi, au générique de plusieurs films sont retrouvés les noms de Maxime Pok, Kris Lebraud, Lorenza Grossetti, Auriane Harel, Hippolyte Duchatelet, Matthieu Fraboulet, William Defrance, Josh Tordjman, Nicolas Dechamps, Martin Lambert…
Que de nombreuses personnes se retrouvent régulièrement galvanise l’ambiance de tournage, et c’est tant mieux! Les histoires écrites par Camille sont si sombres qu’une ambiance décontractée est bien nécessaire sur le plateau. Ses histoires offrent des personnages traversant une épreuve menant à une introspection, un regard vers l’enfance, le tout à travers des plans et un montage si oppressants (et des bandes originales signées Virgile Gardeux qui ponctuent magistralement l’ambiance angoissante) qu’il n’est pas prétentieux un instant d’affirmer que le cinéma de Camille marche dans les pas de celui de Gaspard Noé.
Attention! Ce n’est pas du cinéma d’horreur. C’est une vision aussi imagée que réaliste de l’inconscient, de l’esprit, des épreuves de la vie. C’est un genre qui ne peut que parler à tout le monde, et qui ne laissera personne indifférent.
ÇA TOURNE !
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